Prescribing Practices of Quetiapine for Insomnia at a Tertiary Care Inpatient Child and Adolescent Psychiatry Unit: A Continuous Quality Improvement Project

J Can Acad Child Adolesc Psychiatry. 2017 Jul;26(2):98-103. Epub 2017 Jul 1.

Abstract

Objective: To examine the prescribing practices of quetiapine for insomnia at a tertiary care child and adolescent psychiatric inpatient unit.

Method: A retrospective chart review was conducted on all admissions in 2013 involving night-time only prescription of quetiapine. We examined patient demographics, discharge diagnoses, physician's written indications for prescriptions, and maximum doses used. If used for insomnia only, we noted any documentation of past sedative trials, concurrent prescriptions of other sedative agents, whether quetiapine was started in hospital or continued as a part of a community regimen, and whether quetiapine was continued on discharge.

Results: Of 720 admissions, 83 (11.5%) involved the prescription of night-time only quetiapine, and 47 of the 83 (57%) were for insomnia only. Of patients prescribed quetiapine for insomnia only, most common discharge diagnoses were anxiety disorder (35%), depressive disorder (27%), eating disorder (27%), and Cluster B/borderline personality traits/disorder (25%). Mean age was 15.4 years; mean maximum dose was 41.2 mg. Quetiapine was often started during admission (89.5%) and continued on discharge (66%). About 40% of these cases involved concurrent prescription of other sedative agents. Most patients (81%) had no documented history of prior sedative trials.

Conclusions: Quetiapine is used not infrequently for the management of insomnia in adolescents in tertiary mental health settings. We highlight the nuances associated with the prescription of quetiapine for the treatment of insomnia in the unique setting of the child and adolescent psychiatric inpatient unit, emphasizing the importance of weighing short-term use with potential long-term adverse consequences if continued in the community setting.

Objectif: Examiner les pratiques de prescription de quétiapine pour l’insomnie dans une unité psychiatrique de soins tertiaires pour enfants et adolescents hospitalisés.

Méthode: Un examen des dossiers rétrospectif a été mené pour toutes les admissions de 2013 impliquant une prescription de quétiapine pour la nuit. Nous avons examiné les données démographiques des patients, les diagnostics au congé de l’hôpital, les indications de prescriptions écrites par le médecin, et les doses maximum utilisées. Si la quétiapine était utilisée pour l’insomnie seulement, nous avons pris en note toute documentation d’essais passés de sédatifs, les prescriptions concurrentes d’autres agents sédatifs, que la quétiapine ait été commencée à l’hôpital ou qu’elle soit poursuivie dans le cadre d’une pharmacothérapie communautaire, ou encore qu’elle soit continuée au congé.

Résultats: Sur 720 admissions, 83 (11,5 %) impliquaient la prescription de quétiapine de nuit, et sur ces 83, 47 (57 %) étaient pour insomnie seulement. Sur les patients à qui la quétiapine a été prescrite pour insomnie seulement, les diagnostics au congé les plus communs étaient un trouble anxieux (35 %), un trouble dépressif (27 %), un trouble alimentaire (27 %), et un trouble/traits de personnalité limite du groupe B (25 %). L’âge moyen était 15,4 ans, et la dose maximum moyenne était 41,2 mg. La quétiapine était souvent commencée durant l’hospitalisation (89,5 %) et poursuivie au congé (66 %). Quelque 40 % de ces cas impliquaient une prescription concurrente d’autres agents sédatifs. La plupart des patients (81 %) n’avaient pas d’antécédents documentés d’essais de sédatifs antérieurs.

Conclusions: La quétiapine n’est pas rarement utilisée pour la prise en charge de l’insomnie chez des adolescents dans des établissements de soins de santé mentale tertiaires. Nous présentons les nuances associées à la prescription de quétiapine pour le traitement de l’insomnie dans le contexte unique d’une unité psychiatrique pour enfants et adolescents hospitalisés, en soulignant l’importance d’évaluer l’utilisation à court terme contre les conséquences indésirables potentielles à long terme si l’utilisation se poursuit en milieu communautaire.

Keywords: antipsychotics; inpatient; insomnia; off-label; quetiapine.